AIDE
SOIGNANT
MA
FORMATION

 

AIDE
SOIGNANT
MA
FORMATION

Contexte

Adapter la formation à l’évolution des métiers, des besoins de santé et du système de soins requiert notamment une nouvelle ingénierie de la formation aide-soignante. En effet, celle-ci date de 2005 et a besoin, ce jour, d’une actualisation en regard des bouleversements de la santé actuels et futurs.

Un passé encore d’actualité

La fonction aide-soignante a aujourd’hui 70 ans. Ce nouveau grade est créé pour certains personnels des hôpitaux en janvier 1949. Sans formation particulière, ce titre est délivré par le médecin chef qui atteste par un certificat que ce soignant a pris en charge des patients et à participer aux soins pendant au moins un an. Face à une charge de travail augmentée, cette fonction permet de libérer les infirmiers de certaines activités. L’aide-soignant aide l’infirmier. Définit ainsi « donner les soins d’hygiène, à l’exclusion de tout soin médical et sous l’autorité du personnel infirmier » son rôle inclut une subordination à l’infirmière.

Quatre grands domaines d’activités lui sont repérés :
• L’hygiène et le confort du malade (toilette, installation pour les repas, élimination.)
• La surveillance de son état et de son comportement
• L’aide dans tous les gestes quotidiens à ceux qui ont perdu-ou n’ont pas acquis- leur autonomie
• L’hygiène de l’environnement (nettoyage et désinfection de la chambre).

Afin de pérenniser cette fonction, un certificat d’aptitude est créé. Est mis en place en 1956, une formation centrée sur la pratique professionnelle. Ces élèves aides-soignants apprennent encore à effectuer des injections et des pansements. En 1960, l’obligation d’avoir le CAFAS certificat d’aptitude à la fonction d’aide-soignant légitime un véritable métier aide-soignant.

La profession infirmière va demander une clarification des activités entre l’aide-soignant et l’infirmier et le 7 juillet 1971 un arrêté fixe le programme de formation des aides-soignants centré sur les besoins fondamentaux et l’humanisation des soins. Il n’est plus autorisé à faire des soins dits « techniques » Le texte précise que l’aide-soignant réalise des soins par délégation et sous la responsabilité de l’infirmier. Cette formation comporte 12 mois de formation avec 120 heures de théories, elle met en avant l’acquisition de compétences relationnelles dans les soins d’hygiène et de confort auprès du patient.

L’arrêté du 22 juillet 1994 puis l’arrêté du 5 janvier 2004, fait apparaître la notion de travail en équipe en collaboration avec l’infirmier en lien avec le rôle propre infirmier. Il n’est plus question de délégation. Le dernier arrêté date du 22 octobre 2005 où l’aide-soignant exerce son métier sous la responsabilité de l’infirmier dans le cadre du rôle propre de celui-ci.

Force est de constater les liens étroits entre le métier aide-soignant et infirmier, l’un influençant l’autre. Nous pouvons supposer que l’aide-soignant est appelé ainsi parce que ce métier est d’abord créé pour aider le soignant infirmier. Ce passé prouve donc que la relation binaire aide-soignant /infirmier est immédiate et inscrite dans l’histoire de ces deux métiers. C’est un lien très   ombilical  qui unit ces deux métiers. C’est peut-être d’ailleurs un frein aujourd’hui à une véritable émancipation du métier aide-soignant et de la formation aide-soignante. Ce n’est à travers de la profession infirmière, profession reconnue, que se caractérise la spécificité professionnelle de l’aide-soignant. De manière concrète, cela peut parfois expliquer des décalages et des tensions dans les organisations de travail.

On distingue aussi sa fonction soignante (proche de l’infirmier) et sa fonction d’entretien des locaux (proche de l’agent des services hospitaliers). Cette dualité démontre le positionnement et la posture intermédiaire et inconfortable de l’aide-soignant. Cet état est toujours aussi actuel en 2019. Aujourd’hui, l’utilisation de terme comme « agent de soins » ou « faisant fonction » positionne l’agent des services hospitaliers dans une fonction soins. Pour certains, cela prouve aujourd’hui la difficulté à reconnaître la plus-value des compétences de l’aide-soignant, pour d’autres une réponse à la pénurie d’aides-soignants. Qu’en pense l’usager ? Comment peut-il faire la distinction ? Où est le curseur de la qualité des soins ?

La réingénierie de la formation : une opportunité décisive

Pour certains, il faut franchir le pas : libérer l’aide-soignant de la fonction infirmière en lui conférant un rôle défini, autonome issu du rôle propre infirmier.

Pour d’autres, libérer l’aide-soignant de l’infirmier c’est lui reconnaître la réalisation de certains soins dans un contexte de situation de soins défini. Mais c’est surtout lui reconnaître ses capacités d’observation et d’analyse qui font de l’aide-soignant un coopérateur de soins, un assistant de soins dans une équipe pluri-professionnelle et non exclusivement dans une relation spécifiquement infirmière. Les maisons de santé, la venue probable des assistants médicaux ouvre l’aide-soignant au travail pluridisciplinaire et en fait un professionnel de santé reconnu dans ses compétences, acteur de soins comme tous les professionnels de santé.

C’est aussi le projeter dans les enjeux de santé publique afin qu’il puisse répondre adéquatement aux problèmes de santé futurs : le repérage des vulnérabilités, les prises en soins à domicile.

C’est l’un des enjeux de la nouvelle ingénierie de la formation aide-soignante. Créer une spécificité reconnue de l’aide-soignant en totale complémentarité des autres professionnels de santé.

La population et le profil aide-soignant : des évolutions significatives

En janvier 2015, 416.000 aides-soignants exerçaient leur métier. Les aides soignants font partie des métiers les plus recherchés en 2016, ils arrivent en 8ème position avec 46.300 projets d’embauche. Des départs en retraite d’ici 2022 seront importants. Cependant, on note une augmentation des inaptitudes professionnelles pour usure physique et psychologique (dos, bras, genoux, charge émotionnelle). Donc, le nombre de personnes en reconversion professionnelle pour raison de santé est réel.

Même si majoritairement les aides soignants restent dans la profession, force est de constater une nouvelle tendance qui pointe le choix d’aides soignants à quitter la profession en raison de la pénibilité du travail. Ainsi, les nouveaux référentiels devront prendre en compte les perspectives d’ouverture de carrière de l’aide-soignant. Tentons de préserver la santé de ces professionnels, tentons d’ouvrir vers des spécificités de carrière, voire l’expertise dans certains domaines afin de les garder motivés tout au long de leur vie professionnelle.

On note aujourd’hui :

  • 89% des Aides-soignants sont des femmes.
  • une augmentation du niveau d’étude. En 2013, 9% des élèves aides soignants détenaient un diplôme de niveaux 1,2 ou 3 contre 5,4% en 2004.
  • 48,3% ont le baccalauréat, cela a doublé par rapport à 2000.
  • Les moins de 22 ans représentent 29,7%.
  • 38,3% des élèves ont une expérience professionnelle dans le secteur soins avant leur entrée en formation.
  • 1 sur 5 était demandeur d’emploi avant de devenir élève aide soignant. Des profils nécessitant aussi un renforcement dans l’accompagnement pédagogique qui n’est pas intégré à ce jour dans le volume horaire du référentiel.

Le GERACFAS et l’ingénierie de formation

Les missions du GERACFAS :

Notre objet social vise à l’amélioration de la qualité de la formation aide-soignante, de la pratique clinique aide soignante et la reconnaissance du métier aide-soignant.

Notre mission est de promouvoir la recherche et les études en vue d’améliorer la formation des professionnels de santé Aide-soignant. Á ce titre, nous sommes co-fondateur de l’Académie des Sciences Infirmières (ASI) qui a pour but de produire, promouvoir, évaluer, diffuser les travaux sur les recherches en soins infirmiers et favoriser l’utilisation des connaissances qu’elle génère.

En 2009, le GERACFAS a créé sa propre société savante composée de directeurs, formateurs, infirmiers, aides-soignants et d’un conseiller universitaire. Les missions de ce conseil scientifique sont d’impulser une dynamique de recherche dans les champs d’étude et d’application que sont la formation aide-soignante et la pratique clinique de l’aide soignant. Une revue de littérature réalisée par la société savante a contribué à faire évoluer la prise en soins des personnes présentant une dermite liée à l’incontinence reconnue scientifiquement comme dermite associée à l’incontinence (DAI). Ainsi, cette structure scientifique contribue à la qualité continue des soins et à la sécurité des patients.

La mission du GERACFAS, la plus identifiée et visible, reste la promotion de la formation clinique aide-soignant et par conséquent de la profession aide-soignant. Pour mener à bien cette finalité, les équipes pédagogiques sont constituées d’infirmiers, cadres de santé formateurs et/ ou directeur d’Instituts de formation.

Les priorités du GERACFAS pour la nouvelle ingénierie de formation

Préambule

En lien avec la méthodologie de la DGOS, notre principal objectif résidait dans l’atteinte de la définition de la certification comme ainsi énoncée dans la loi n° 2018-771 du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel dans l’extrait de l’Article 31 : « Les certifications professionnelles sont constituées de blocs de compétences, ensembles homogènes et cohérents de compétences contribuant à l’exercice autonome d’une activité professionnelle et pouvant être évaluées et validées. »

Nous avons retenu aussi les trois principaux objectifs du groupe de travail que sont :

      • Valoriser l’exercice
      • Renforcer les compétences
      • Décloisonner l’exercice
        Ces éléments ont fondé la réflexion du GERACFAS

L’objectif est de mettre en valeur ses capacités et compétences « d’agir en situation isolée ». Effectivement, la présence infirmière à H24 est partiellement honorée notamment dans le médico-social. Par conséquent, l’aide-soignant agit seul. Nous souhaitons que cela apparaisse dans ses activités et compétences afin de tendre vers la réalité d’exercice. Nous espérons vivement que » ces situations de soins en travail isolé » témoigne que l’aide-soignant est contributeur du raisonnement clinique qui permet des capacités d’initiative dans la prise en soins de l’usager. Capacités d’observation, d’analyse et d’évaluation qui lui permettent d’agir seul dans un contexte donné.

Introduire de nouvelles activités et compétences conduisent vers une nouvelle définition du métier aide-soignant. Nous espérons vivement une ouverture sur ce point, encouragement novateur et attractif pour la profession aide-soignante.

→ Nous souhaitons un changement de nom de ce métier. Il n’aide pas le soignant.

Un aide-soignant réflexif et collaboratif

Tout d’abord, il est primordial de mettre en exergue le renforcement des capacités d’observation de l’aide soignant contribuant au raisonnement clinique infirmier. L’aide-soignant transmet des informations utiles et nécessaires pour la prise en soins des Personnes dans les domaines préventifs, curatifs ou palliatifs en collaborant avec l’infirmier, en l’absence de l’Infirmier et avec les autres professionnels.

Ces capacités d’observation sont nécessaires dans tous secteurs d’activités où l’aide-soignant peut travailler de manière isolée en collaboration et à distance avec l’IDE. Il peut rapidement identifier des signes cliniques dans la limite de ses connaissances. Il se pose en acteur incontournable pour une prise en charge optimale et sécuritaire.

Il en résulte sa prise d’initiatives dans son domaine de compétences et sa capacité d’agir en situation « autonome », nécessitant dans la formation aide-soignante l’apport de connaissances et l’acquisition de compétences sur la gestion des risques et le repérage des situations à risques.

Nous estimons que le sens de l’observation de l’état clinique du patient et son analyse sont des priorités dans les compétences aide-soignante. Elles permettent l’élaboration des besoins du patient les priorités et les prises de décision qui en découlent.

Le métier aide soignant va au delà de l’aide à la personne. Il sera contributeur du raisonnement clinique infirmier et fera donc preuve d’hypothèses de soins dans le cadre du diagnostic infirmier, de validation des actions auprès des patients. C’est une place à valoriser à sa juste valeur en lien avec les autres professionnels de santé.

De toute évidence, ces perspectives sous-tendent la notion de responsabilité accrue, la prise de connaissance des enjeux de la coordination des parcours de soins, et des compétences collaboratives dans une équipe pluri-professionnelle. Aussi, ces connaissances et compétences seront à intégrer dans les référentiels de formation.

Un aide-soignant acteur de la prévention en santé

Nous souhaitons mettre l’accent sur une des priorités à venir de la formation. Nous savons que 83% des plus de 80 ans ne sont pas en situation de dépendance. L’aide soignant aura donc un rôle, une place primordiale dans le repérage des fragilités. Il sera le professionnel formé aux repérages de risques de perte d’autonomie ou de son aggravation l’aide soignant aura comme compétence d’anticiper les évolutions des parcours de soins.

Nous le voulons coopérateur de soins : à savoir intervenir en complémentarité avec les autres professionnels et notamment la profession infirmière.

Il est important de porter l’attention sur la prévention à la santé afin de maintenir l’usager à son domicile. Il sera donc le soutien de la prévention et de l’éducation en santé. Il pourra par exemple prévenir le risque de chutes.

Fort de sa technicité de soins, il saura, en plus, mener à bien la prévention en santé sur par exemple l’audition, la vue, le sommeil, les maladies cardio-vasculaires, l’alimentation. Le GERACFAS revendique que l’aide soignant n’est pas et ne sera pas qu’un technicien du soin.

Par ailleurs, les nouveaux modes de prise en soins nécessiteront une adaptation du métier. Quelles compétences attendues de l’aide soignant dans l’hébergement temporaire, dans l’accueil de jour, les unités d’hébergements renforcés ? Il est réducteur de penser que c’est seulement de l’animation et le maintien des facultés cognitives du patient. Il en découle un travail spécifique qu’il faudra formaliser.

Un aide-soignant aux compétences reconnues

Le GERACFAS se positionne pour le passage du niveau IV de la formation car ce niveau requiert des compétences, des savoirs qui vont au delà de la pratique de soins. Aujourd’hui et encore plus demain, il sera demandé à l’aide soignante de contribuer à un jugement clinique infirmier afin de garantir la qualité et la sécurité des soins.

Les référentiels d’activités et de compétences

L’objectif retenu par le GERACFAS est de donner les moyens à l’aide soignant d’agir en situation d’autonomie  en faisant évoluer le référentiel. Il est donc pertinent d’axer le référentiel pour la prise en charge des Personnes sur :

  • L’élargissement du champ d’activités de l’Aide-soignant et la réalisation d’actes de soins afin de garantir, grâce à la formation, une prise en soins sécuritaire et de qualité. Aujourd’hui, l’aide-soignant, selon des contextes de soins, réalise des actes en méconnaissance des risques pour l’usager et pour elle même.
  • Les compétences relationnelles et de communication sont à valoriser. Elles sont un moyen certes d’améliorer la prise en soins des patients mais d’augmenter l’attractivité du métier en valorisant ce métier comme avant tout un métier de communication et non seulement un savoir faire technique.

Le référentiel de formation

Les finalités et les principes pédagogiques du référentiel de formation aide-soignant mis en cohérence avec ceux du référentiel de formation infirmier viseront à créer une harmonisation de langages et savoirs procéduraux. L’enjeu est de développer et respecter une philosophie de soins commune au service de la prise en soins du patient.

L’alternance continuera de tendre vers une alternance intégrative grâce aux équipes pédagogiques qui mettent en place des moyens différenciés en veillant à ce que le parcours de stage de l’élève évolue dans un esprit de parcours patient avec l’identification de situations prévalentes.

Les équipes pédagogiques sont les acteurs indispensables dans ce dispositif d’alternance. Les analyses de pratiques en situation clinique, les suivis pédagogiques individuels, collectifs intégrés dans le nouveau référentiel positionneront le formateur comme accompagnateur de la progression des savoirs dans la construction de l’identité professionnelle de l’élève.

L’ingénierie de formation évolue vers la construction des passerelles entre les métiers. Il s’agit au préalable de redéfinir les missions de l’aide-soignant. Puis il sera nécessaire de décliner les connaissances indispensables à l’exercice de ce métier. Enfin, la construction des dispenses seront issues de ces deux préalables fondamentaux. Il serait bon de tendre vers l’articulation des différents parcours en dégageant une période d’intégration, de positionnement qui permettrait d’identifier les besoins de l’apprenant et de lui proposer un parcours individualisé. L’organisation des passerelles métiers et la construction des cursus partiels sont donc à repenser. La complexité des différents parcours, les passerelles et les dispenses nous amènent à proposer un référentiel de formation qui prend en compte la primauté des compétences essentielles à la fonction d’aide-soignant. Les passerelles doivent contribuer à une meilleure coopération et à renforcer l’interdisciplinarité entre professionnels de santé. Ce travail collaboratif et transversal instaurera une culture commune du care.

Le GERACFAS souhaite enrichir la définition du métier aide-soignant proposée par l’arrêté du 22 octobre 2005 modifié. L’aide-soignant réalise des soins adaptés qui demandent d’articuler observation, réflexion et analyse afin de proposer en collaboration avec les autres professionnels de santé et notamment avec l’infirmier des soins personnalisés. Il sera donc un partenaire privilégié de soins. Cette notion de coopération avec l’infirmier et les autres professionnels est une piste de réflexion incontournable. Ainsi, l’aide soignant apportera également sa contribution au raisonnement clinique infirmier, c’est à dire un professionnel capable d’analyser toute situation de soins, de prendre des décisions dans les limites de ses compétences et de mener des interventions seul et en équipe pluri-professionnelle. Il développera ainsi sa posture réflexive. Ces compétences nous apparaissent primordiales. Elles imposent un changement de niveau de la formation vers un niveau 4 correspondant réellement aux missions et compétences attendues de l’aide-soignant.

Le nouveau référentiel favorisera l’émergence de projets pédagogiques innovants en adéquation avec les besoins des territoires de santé afin de former des professionnels de santé qui pourront répondre spécifiquement à ces besoins. L’instauration de modules optionnels est une piste à explorer.

Le projet pédagogique

Cependant, la différence du lieu d’exercice pose la question de la formation. Le GERACFAS soutient que le directeur d’IFAS puisse donner une couleur spécifique au projet pédagogique selon son ancrage territorial. Il est important de mettre en valeur la cohérence de personnes formées aux besoins de l’emploi. Des modules complémentaires et/ou optionnels où les élèves pourraient s’inscrire pour développer des compétences selon leur projet professionnel.

Conclusion

Il devient incontournable d’inscrire cette nouvelle ingénierie dans le contexte évolutif législatif, socio-économique, sociétal et garantir la qualité de la réponse aux besoins de santé de la population. Le GERACFAS se positionne pour un professionnel aide-soignant partenaire de soins intervenant dans une équipe pluri-professionnelle au service des patients et de leurs proches, ayant pour but l’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins.

La plus-value de l’aide-soignant réside dans cette démarche d’analyse contribuant au raisonnement clinique de l’infirmier lui permettant d’agir en situation de crise ou de risque pour la santé. C’est ainsi que l’aide-soignant participe aussi à la gestion des risques.